L’actu des marchés du 31 décembre 2021

L’actu des marchés du 31 décembre 2021

Un marché qui continue sur sa lancée mais dans des volumes relativement faibles. Même si Omicron continue d’occuper tous les esprits, le monde semble peu à peu sortir de l’ornière. Certes le nombre des contaminations vole de record en record mais sa faible dangerosité le relègue presque au rang de virus hivernal. Ne baissons cependant pas notre garde car malheureusement certains services de réanimation sont de nouveau saturés, en raison notamment des récalcitrants à la vaccination. Ainsi, il n’est pas impossible que des mesures supplémentaires soient prises, pour ralentir la propagation du virus. L’année finit donc comme elle a commencé, et le CAC 40 se permet même de grappiller encore un petit pourcent en dépassant même son plus haut historique mercredi.

2021 aura été l’année de tous les records, notre indice aura ainsi connu sa deuxième meilleure progression annuelle depuis sa création en 1988. Paris avec ses 29% de performance annuelle fait près du double de ses voisins européens mais le doit essentiellement à la forte pondération du luxe qui représente à lui seul la moitié de cette performance.

Nous devons cette année faste au double effet de la pandémie. Le premier est le soutien à l’économie pharaonique des banques centrales, le deuxième est l’effet sortie de crise de Covid que l’on pourrait apparenter aux « Trente Glorieuses » version accélérée, notamment en raison des économies réalisées durant l’année 2020 par les ménages. Pour le premier point, les chiffres donnent le vertige, rien que pour la BCE c’est une enveloppe de 1850 milliards d’euros qui a été consacrée au rachat de dettes et 2300 milliards de dollars pour la Fed. Le plan Biden de 1900 milliards de dollars contribue également à alimenter le déversoir de liquidités que sont devenus les marchés. Dans le même temps, la dette mondiale atteint lui aussi un niveau record, 226 000 milliards de dollars, ce qui représente 256% du PIB mondial en 2020. La dette publique représente à elle seule 40% de cette dette.

L’année 2022 promet d’être volatile guidée en cela par la normalisation de la croissance, l’inflation toujours importante et un « tapering » désormais acté. Il nous incombera cette année encore de sélectionner au mieux nos dossiers, surveiller les niveaux d’endettement, dénicher les titres sous-valorisés et ceux dont le potentiel n’est pas encore dans les cours.

Du côté des indicateurs, la semaine a été pauvre, nous avons pris connaissance de l’indice d’activité manufacturière régionale de la Fed de Richmond, pour le mois de décembre 2021 qui est ressorti à 16, contre 11 de consensus de marché et 11 également un mois auparavant, ce qui signale une accélération de l’expansion de l’activité manufacturière dans la région en fin d’année.

L’indice des directeurs d’achat de la région de Chicago est ressorti à 63,1 en décembre 2021, un chiffre à comparer avec un consensus Briefing.com de 61,8. En novembre, l’indice avait atteint 61,8. Tant qu’il se situe au-dessus de 50%, l’économie de la région est en expansion.        

Enfin, toujours aux Etats-Unis, 198 000 inscriptions hebdomadaires au chômage ont été enregistrées au cours de la semaine du 25 décembre, contre un consensus Reuters de 208 000 et après 206 000 la semaine précédente (chiffre révisé de 205 000).

Pour les valeurs en hausse de notre indice les variations sont peu significatives, Vinci prend 3,46% et Carrefour 2,94%. De même à la baisse, L’Oréal perd 1,28% et Worldline 0,73%.

En regardant sur l’année, nous retrouvons Société Générale, avec 77% de hausse suivie d’Hermès +75%. Dans le bas du classement, Worldline perd 38% suivie d’Alstom -33%.

Comme le veut la coutume, le marché parisien a clôturé à 14h ce jour, d’autres places comme Francfort ou Londres n’ont tout simplement pas ouvert.

Excellent réveillon à tous, respectez les gestes barrières et rendez-vous dès la semaine prochaine pour une année qui s’annonce trépidante !

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