Le président-élu a annoncé un plan de soutien de 1900 MM$, lequel inclut des chèques aux ménages ainsi que des aides aux Etats, notamment pour les accompagner dans l’accélération de la campagne de vaccination alors que celle-ci est ralentie par une série de problèmes logistiques. La validation de ces mesures est d’autant plus urgente que les statistiques économiques récentes ont largement déçu aux Etats-Unis, confirmant la nécessité pour le gouvernement d’en faire davantage pour éviter une rechute trop forte de l’économie.
Bien que sans impact sur le niveau du dollar (stable à 1 € = 1,215 $) ni sur celui du taux souverain américain à 10 ans (à 1,10%), les nouvelles demandes d’allocation chômage hebdomadaires ont tout de même nettement rebondi la semaine dernière (+965 k vs +784 k la semaine précédente et + 795 k attendu), témoignant d’un marché du travail toujours fortement dégradé dans un contexte sanitaire très à risque avec le retour des restrictions, mais aussi en raison du renouvellement des prestations supplémentaires validées dans l’enveloppe de relance fin décembre.
La publication du compte rendu de la réunion de politique monétaire du 10 décembre de la BCE a rappelé que l’institution resterait en soutien à l’économie européenne jusqu’à ce que la croissance et l’inflation aient suffisamment retrouvé leur trajectoire d’avant-crise (pas avant mi-2022), ce qui maintiendra la pression sur les taux souverains européens.
Pour autant, la lecture du compte rendu confirme les divergences de vues entre les membres quant à l’ampleur de l’enveloppe d’achats d’actifs à utiliser d’ici à mars 2022. L’institution cherchera à ne pas tout utiliser, sous la pression des gouverneurs des pays du Nord qui craignent la « domination fiscale » (incapacité à réduire les achats compte tenu de la masse de dette financière).
La remontée récente des taux souverains des pays cœurs ou encore l’écartement du spread souverain Italie-Allemagne (+7 pb à 120 pb à 10 ans), s’ils se poursuivent et s’accélèrent, pourront la conduire à renforcer ses achats tout en restant dans l’enveloppe actuelle alors qu’elle cherchera à éviter la fragmentation financière en zone euro.
L’état d’urgence sanitaire a ainsi été prolongé jusqu’à fin avril en Italie, tandis que plusieurs régions d’Espagne ont encore durci les mesures de restriction pour faire face à la remontée continue du nombre de nouveaux cas. En France, le Premier Ministre prendra la parole demain soir pour statuer sur l’évolution des mesures. Rappelons également que la situation reste à surveiller en Chine, avec un nombre de contaminations journalières encore limitée mais des restrictions drastiques, et ce à quelques semaines du Nouvel An chinois.
La Russie s’apprête à faire évaluer son vaccin Spoutnik V par l’UE : La Russie présentera le mois prochain une demande à l’UE pour l’approbation de son vaccin à deux doses contre le coronavirus Spoutnik V. Les résultats de l’évaluation du vaccin par les pairs devraient être publiés prochainement.
Du coté des valeurs, Couche-Tard a entamé des discussions avec Carrefour au sujet d’un rapprochement amical.
Ubisoft grimpe en Bourse après avoir gagné la production d’un jeu Star Wars.
Tesla, la capitalisation boursière de la société est absolument délirante et dépasse celle de plusieurs leaders mondiaux réunis. Mais la progression du titre en Bourse ne s’essouffle pas (du tout). Il évolue déjà en performance positive de près de 25 % en 2021 après avoir grimpé de plus de 740 % en 2020.
