L’actu des marchés du 2 juillet 2021

L’actu des marchés du 2 juillet 2021

Les bleus c’est fini, et la hausse ?

Alors que le Nasdaq et le S&P 500 affichent des records, l’Europe trébuche sur le variant Delta. Pas de quoi s’alarmer dans l’immédiat car la baisse hebdomadaire reste limitée. Il est encore trop tôt pour savoir s’il s’agit d’une simple respiration ou d’un réel changement de tendance. Il n’en demeure pas moins que les marchés défient les lois de la gravité depuis 5 mois maintenant. Durant cette période notre CAC 40 a pris plus de 20%.

Les publications continuent d’être positives et la confiance des consommateurs reste inébranlable. Aux Etats-Unis, elle a atteint son plus haut niveau depuis le début de la pandémie en mars 2020, selon l’indice du Conference Board publié mardi. L’indice s’est établi à 127,3 points, contre 120 en mai (révisé en hausse), soit au-dessus des prévisions des analystes, qui tablaient sur 120 points.

Cependant, malgré le bon ressenti général jusqu’à présent, les chiffres de l’activité n’ont plus le vent en poupe.
L’activité manufacturière de la région de Chicago a ralenti plus que prévu en juin après un record enregistré le mois précédent, selon l’indice des directeurs d’achats de la fédération ISM.
L’indice manufacturier ISM aux Etats-Unis témoigne toujours d’une activité soutenue même si, à 60,6% en juin (-0,6 point), il atteint son niveau le plus bas depuis janvier et un niveau inférieur aux 61% attendus par les analystes.

L’emploi est en demi-teinte, les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont baissé plus que prévu durant la semaine du 20 au 26 juin, pour tomber à leur plus bas niveau depuis le début de la crise du coronavirus. Mais les créations d’emploi dans le secteur privé en juin ont fortement baissé, à 692 000 certes moins que prévu et l’emploi du secteur des services continue de se redresser précise l’enquête ADP publiée mercredi. Par contre, l’économie américaine a créé plus d’emplois non agricoles que prévu en juin, 850 000 contre 700 000 attendus, alors que les entreprises, confrontées à une importante demande, ont notamment augmenté les salaires afin de surmonter un problème de main-d’œuvre. Le chiffre de mai a été révisé pour faire apparaître 583.000 postes créés contre une estimation initiale de 559.000.

Le taux de chômage a toutefois augmenté à 5,9% quand le consensus Reuters le donnait en baisse à 5,7% après 5,8% en mai.

On notera aussi que l’inflation n’occupe plus le devant de la scène ces derniers jours, son taux annuel en zone euro s’est légèrement replié en juin, à 1,9%, après avoir atteint en mai 2%, limite haute de l’objectif de la BCE.

Du côté des valeurs peu de fortes variations notables encore cette semaine.          
Safran s’est illustrée à la baisse en perdant plus de 4%. Lundi la société a annoncé une série de nominations mais vraisemblablement rien qui ne justifie cette correction.              
Pour les hausses, Veolia fait la course en tête, +4%, la valeur a déposé mardi une promesse d’achat engageante pour acquérir le nouveau Suez, offre qui a été approuvée par les conseils d’administration de Suez et de Veolia. Même performance pour Danone, soutenue par Oddo.       
Il faut finalement aller chercher le SBF 120 et Solutions 30 pour retrouver une hausse pharamineuse, mais le dossier est particulier, nous l’avions déjà évoqué dans cette lettre. Cette semaine le titre reprend près de 56%, l’assemblée générale a approuvé les comptes 2020 et la nomination de PKF Audit & Conseil en tant que réviseur en remplacement du cabinet EY.

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